Le Cycle des Arcanes : la Force (XI) (7)
Voici la deuxième Etoile combattante de la Constellation Aldébaran de l'Arcane de la Force.
*Les Drakadors forment une communauté de guerriers particulièrement sensibles et sages. Leur entraînement associe le travail du corps dans la lignée des Kandjars au travail de l'esprit avec un apprentissage pointu de ce que l'on a appelé vulgairement la dracomachie, qui n'en est que la façade apparente.
En réalité, les Drakadors ne considèrent pas les effets-Dragons comme un seul type de créature, mais les classifient selon des critères particulièrement pointus quant à leurs comportements instinctifs, comme certains extraits du Bestiaire de Dorandriel le laissent entendre.
Les effets-Dragons classifiés comme primaires sont les cas les plus simples à traiter : complètement voués à leurs instincts, ils sont le fruit de mouvements violents des champs magiques et perpétuent cette violence au quotidien en créant des répliques de séismes, d'ouragans, d'éruptions...
Ils sont un danger quotidien et pour tous, ce qui requiert leur élimination systématique, ce qui ne constituera pas une perte majeure de la sapience du monde du fait de leur inintelligence.
Les effets-Dragons secondaires sont plus complexes. Dotés d'une intelligence limitée, ils sont nombreux et variés. Certains connaissent l'humour, la ruse, la passion... mais peinent à lutter contre leurs instincts et leur puissance destructrice naturelle. Certains des plus évolués se contentent d'observer le monde pour en comprendre le sens et pour apprendre à mieux gérer leurs instincts.
C'est parmi ces effets-Dragons relativement perspicaces que les Drakadors recrutent leurs familiers, mais c'est une tâche ardue de distinguer ceux qui sont aptes à être "réhabilités" et ceux qui sont à éliminer avant qu'ils ne succombent à leurs instincts ou à une trop grande soif de sapience.
Les effets-Dragons tertiaires sont peut-être les plus dangereux, car leur sapience s'est développée à tel point qu'ils ont pris conscience de leur nature parcellaire. La plupart de ces effets-Dragons en conçoivent une haine instinctive pour tous les êtres, et notamment les êtres "finis", comme les Nephilim ou les Ar-Kaïm.
Une poignée d'entre eux parvient parfois à surmonter ce dégoût d'eux-mêmes et à se cacher de la vue des autres Immortels. Ils ressemblent à s'y méprendre à des Khaïbas difformes, mais parviennent parfois à se faire accepter, devenant des alliés de choix.
Cette classification fait écho à la théorie des Drakadors prônant que les effets-Dragons ne sont pas très éloignés des Nephilim, qu'ils sont en quelques sortes des Nephilim inaboutis, à moins que les Nephililm ne soient eux-mêmes que des effets-Dragons particulièrement réussis... Après tout, la récente apparition de Nephilim nouveaux-nés dans des plexus et des nexus lors de conjonctions particulières leur donne un point de comparaison fort important.
Lorsqu'un effet-Dragon a fait l'objet de la classification, les ordres sont donnés pour l'appréhender, le laisser en liberté pour observation ou pour l'exécuter. Dans ce dernier cas, les Drakadors font appel aux techniques de l'ouvrage fondateurs de la Dracomachie, Drakomakhia, qui aurait été rédigé durant les Guerres Elémentaires.
Les techniques issues de cet ouvrage changent légèrement de la Dracomachie vulgaire qui peut être enseignée hors de l'enceinte de l'Etoile combattante des Drakadors. Elle insiste davantage sur le respect de l'effet-Dragon et l'établissement d'une relation presque intime avant sa dissolution.
Il existe, selon cette voie, trois façons de combattre un effet-Dragon :
-La Chasse inassouvie : cette technique est particulièrement prisée par les Rôdeurs Séculaires, mais convient aux Drakadors ayant mal interprêté l'enseignement de la onzième Lame comme aux Drakadors les plus patients et posés. Il s'agit pour eux de traquer sur de longues périodes et de longues distances un effet-Dragon précis, sans se faire repérer.
Pour cela, la Chasse inassouvie leur enseigne à se dissimuler tout d'abord dans les Champs magiques pour suivre un effet-Dragon en toute impunité, puis à repérer sans difficulté ses tanières et ses lieux de vie, et enfin à établir un piège destiné à le capturer.
En terme de règles, voici ce qu'apporte le fait d'arpenter la Voie de la Chasse Inassouvie :
1D-2D : le Nephilim apprend à se draper des Champs magiques pour disparaître, un art dans lequel les Basaltiques sont d'ailleurs les plus doués. Ils deviennent de plus en plus difficiles à repérer en vision-Ka, ce qui se manifeste par un jet opposé entre le Nephilim et son adversaire pour que ce dernier le repère.
L'effet-Dragon doit battre d'un jet de Ka-dominant le résultat d'un jet du Nephilim selon Ka-dominant+Voie. En cas d'échec, le Nephilim est invisible à la vision-Ka (ce qui ne le rend pas invisible au sens strict du terme). Lorsque le Nephilim utilise ce pouvoir, son simulacre se retrouve en proie à une manifestation souvent confondue avec des résurgences basaltiques : condensation, odeur d'humus, légère brise, reflets argentés ou brume de chaleur...
3D-4D : le Nephilim apprend à repérer la tanière de son adversaire et à sentir les lieux où il se rend, comme s'il détectait son odeur dans les Champs magiques. Il peut détecter la tanière de l'effet-Dragon au-delà de sa vision-Ka, sur une distance en kilomètres égale à son niveau dans la voie.
Si l'effet-Dragon a tenté de dissimuler sa tanière, ou si l'endroit présente naturellement une forte activité magique, le Nephilim doit réussir un jet de Ka-élément correspondant à l'effet-Dragon + Voie contre un ND fixé par le MJ selon l'importance de l'effet-Dragon et l'importance des perturbations magiques autour de la tanière. En cas de succès, le Nephilim apprend la localisation précise de la tanière de l'effet-Dragon et la fréquentation qu'il en a.
5D-6D : le Nephilim apprend à construire un piège à effet-Dragon aussi efficace que ceux construits dans les Discrètes Forteresses. Il construit d'abord des repéreurs, de petits artefacts utilisés pour prévenir l'arrivée de l'effet-Dragon, puis le piège en lui-même, qui prend tantôt la forme d'une cage, tantôt celle d'un filet, voire d'une fosse.
Cet artefact demande un long travail et une dépense de ses propres capacités : la création du piège demande autant de semaines de travail et de puces du Ka-élément correspondant que l'effet-Dragon est puissant ; les repéreurs sont de puissance variable et nécessitent un jour de travail et une puce de Ka (au choix) par niveau de sensibilité (maximum 6).
Plus un repéreur est sensible, plus il sera difficile à l'effet-Dragon de passer outre et d'éviter de se faire détecter. Lorsque le piège est prêt, le Nephilim doit avoir repéré la tanière de l'effet-Dragon et disposer son piège et ses repéreurs en fonction.
L'effet-Dragon a droit à un jet de Ka-dominant contre un ND correspondant à la sensibilité des repéreurs x10 pour contourner le piège. En cas d'échec, il est automatiquement capturé et tombe à la merci du Nephilim, sans que celui n'ait eu besoin de se battre.
Par contre, si l'effet-Dragon est plus puissant que prévu, le piège s'active mais échoue à prendre l'effet-Dragon. Dans tous les cas, le piège est utilisé et, à moins que l'effet-Dragon n'ait échappé aux repéreurs (qu'il détruira), seuls les repéreurs peuvent être réutilisés d'une Chasse inassouvie à l'autre.
*Les Drakadors forment une communauté de guerriers particulièrement sensibles et sages. Leur entraînement associe le travail du corps dans la lignée des Kandjars au travail de l'esprit avec un apprentissage pointu de ce que l'on a appelé vulgairement la dracomachie, qui n'en est que la façade apparente.
En réalité, les Drakadors ne considèrent pas les effets-Dragons comme un seul type de créature, mais les classifient selon des critères particulièrement pointus quant à leurs comportements instinctifs, comme certains extraits du Bestiaire de Dorandriel le laissent entendre.
Les effets-Dragons classifiés comme primaires sont les cas les plus simples à traiter : complètement voués à leurs instincts, ils sont le fruit de mouvements violents des champs magiques et perpétuent cette violence au quotidien en créant des répliques de séismes, d'ouragans, d'éruptions...
Ils sont un danger quotidien et pour tous, ce qui requiert leur élimination systématique, ce qui ne constituera pas une perte majeure de la sapience du monde du fait de leur inintelligence.
Les effets-Dragons secondaires sont plus complexes. Dotés d'une intelligence limitée, ils sont nombreux et variés. Certains connaissent l'humour, la ruse, la passion... mais peinent à lutter contre leurs instincts et leur puissance destructrice naturelle. Certains des plus évolués se contentent d'observer le monde pour en comprendre le sens et pour apprendre à mieux gérer leurs instincts.
C'est parmi ces effets-Dragons relativement perspicaces que les Drakadors recrutent leurs familiers, mais c'est une tâche ardue de distinguer ceux qui sont aptes à être "réhabilités" et ceux qui sont à éliminer avant qu'ils ne succombent à leurs instincts ou à une trop grande soif de sapience.
Les effets-Dragons tertiaires sont peut-être les plus dangereux, car leur sapience s'est développée à tel point qu'ils ont pris conscience de leur nature parcellaire. La plupart de ces effets-Dragons en conçoivent une haine instinctive pour tous les êtres, et notamment les êtres "finis", comme les Nephilim ou les Ar-Kaïm.
Une poignée d'entre eux parvient parfois à surmonter ce dégoût d'eux-mêmes et à se cacher de la vue des autres Immortels. Ils ressemblent à s'y méprendre à des Khaïbas difformes, mais parviennent parfois à se faire accepter, devenant des alliés de choix.
Cette classification fait écho à la théorie des Drakadors prônant que les effets-Dragons ne sont pas très éloignés des Nephilim, qu'ils sont en quelques sortes des Nephilim inaboutis, à moins que les Nephililm ne soient eux-mêmes que des effets-Dragons particulièrement réussis... Après tout, la récente apparition de Nephilim nouveaux-nés dans des plexus et des nexus lors de conjonctions particulières leur donne un point de comparaison fort important.
Lorsqu'un effet-Dragon a fait l'objet de la classification, les ordres sont donnés pour l'appréhender, le laisser en liberté pour observation ou pour l'exécuter. Dans ce dernier cas, les Drakadors font appel aux techniques de l'ouvrage fondateurs de la Dracomachie, Drakomakhia, qui aurait été rédigé durant les Guerres Elémentaires.
Les techniques issues de cet ouvrage changent légèrement de la Dracomachie vulgaire qui peut être enseignée hors de l'enceinte de l'Etoile combattante des Drakadors. Elle insiste davantage sur le respect de l'effet-Dragon et l'établissement d'une relation presque intime avant sa dissolution.
Il existe, selon cette voie, trois façons de combattre un effet-Dragon :
-La Chasse inassouvie : cette technique est particulièrement prisée par les Rôdeurs Séculaires, mais convient aux Drakadors ayant mal interprêté l'enseignement de la onzième Lame comme aux Drakadors les plus patients et posés. Il s'agit pour eux de traquer sur de longues périodes et de longues distances un effet-Dragon précis, sans se faire repérer.
Pour cela, la Chasse inassouvie leur enseigne à se dissimuler tout d'abord dans les Champs magiques pour suivre un effet-Dragon en toute impunité, puis à repérer sans difficulté ses tanières et ses lieux de vie, et enfin à établir un piège destiné à le capturer.En terme de règles, voici ce qu'apporte le fait d'arpenter la Voie de la Chasse Inassouvie :
1D-2D : le Nephilim apprend à se draper des Champs magiques pour disparaître, un art dans lequel les Basaltiques sont d'ailleurs les plus doués. Ils deviennent de plus en plus difficiles à repérer en vision-Ka, ce qui se manifeste par un jet opposé entre le Nephilim et son adversaire pour que ce dernier le repère.
L'effet-Dragon doit battre d'un jet de Ka-dominant le résultat d'un jet du Nephilim selon Ka-dominant+Voie. En cas d'échec, le Nephilim est invisible à la vision-Ka (ce qui ne le rend pas invisible au sens strict du terme). Lorsque le Nephilim utilise ce pouvoir, son simulacre se retrouve en proie à une manifestation souvent confondue avec des résurgences basaltiques : condensation, odeur d'humus, légère brise, reflets argentés ou brume de chaleur...
3D-4D : le Nephilim apprend à repérer la tanière de son adversaire et à sentir les lieux où il se rend, comme s'il détectait son odeur dans les Champs magiques. Il peut détecter la tanière de l'effet-Dragon au-delà de sa vision-Ka, sur une distance en kilomètres égale à son niveau dans la voie.
Si l'effet-Dragon a tenté de dissimuler sa tanière, ou si l'endroit présente naturellement une forte activité magique, le Nephilim doit réussir un jet de Ka-élément correspondant à l'effet-Dragon + Voie contre un ND fixé par le MJ selon l'importance de l'effet-Dragon et l'importance des perturbations magiques autour de la tanière. En cas de succès, le Nephilim apprend la localisation précise de la tanière de l'effet-Dragon et la fréquentation qu'il en a.
5D-6D : le Nephilim apprend à construire un piège à effet-Dragon aussi efficace que ceux construits dans les Discrètes Forteresses. Il construit d'abord des repéreurs, de petits artefacts utilisés pour prévenir l'arrivée de l'effet-Dragon, puis le piège en lui-même, qui prend tantôt la forme d'une cage, tantôt celle d'un filet, voire d'une fosse.
Cet artefact demande un long travail et une dépense de ses propres capacités : la création du piège demande autant de semaines de travail et de puces du Ka-élément correspondant que l'effet-Dragon est puissant ; les repéreurs sont de puissance variable et nécessitent un jour de travail et une puce de Ka (au choix) par niveau de sensibilité (maximum 6).
Plus un repéreur est sensible, plus il sera difficile à l'effet-Dragon de passer outre et d'éviter de se faire détecter. Lorsque le piège est prêt, le Nephilim doit avoir repéré la tanière de l'effet-Dragon et disposer son piège et ses repéreurs en fonction.
L'effet-Dragon a droit à un jet de Ka-dominant contre un ND correspondant à la sensibilité des repéreurs x10 pour contourner le piège. En cas d'échec, il est automatiquement capturé et tombe à la merci du Nephilim, sans que celui n'ait eu besoin de se battre.
Par contre, si l'effet-Dragon est plus puissant que prévu, le piège s'active mais échoue à prendre l'effet-Dragon. Dans tous les cas, le piège est utilisé et, à moins que l'effet-Dragon n'ait échappé aux repéreurs (qu'il détruira), seuls les repéreurs peuvent être réutilisés d'une Chasse inassouvie à l'autre.