Manifestations : Sauriens (1)

Publié le par orykleus78

Voilà quelques exemples d'apparitions de Sauriens, selon des faits réels compulsés par des auteurs qu'il vaut mieux connaître : Jacques Bergier et Louis Pauwels.

"En juillet 1734, un missionnaire norvégien, Hans Egede, se rendant au Groenland, aperçut un être incroyable à l'approche de la colonie danoise de Good Hope, dans le détroit de Davis. Le 6 juillet, dit-il dans le récit qu'il fit plus tard, "apparut un terrifiant animal marin, qui se dressa si haut au-dessus de la mer que sa tête dépassa notre grand-hume. Il avait un long mufle pointu et soufflait comme une baleine. Il avait de grands et larges ailerons, et le corps couvert d'une peau coriace, très rugueuse et plissée. Sa partie postérieure avait la forme d'un serpent, et, lorsqu'il replongea sous l'eau, il se rejeta en arrière et en même temps dressa sa queue au-dessus de la mer : elle avait bien la longueur d'un navire". [Richard Carrington, Bibliographie de la mer]".

"Sans conteste, le plus grand monstre marin du monde est celui que décrit Erik L. Pontoppidan, évêque de Bergen, dans son Histoire naturelle de la Norvège (1753). Ce kraken, comme le nomme l'auteur, était si gigantesque que, même quand il faisait surface, son corps n'apparaissait pas en entier : "Son dos, ou partie supérieure, qui semble mesurer un mille et demi anglais de circonférence (certains disent davantage, mais je préfère dire le minimum pour plus de sûreté), offre d'abord l'aspect d'un file d'îlots, avec comme des algues qui ondulent autour... Puis paraissent des pointes brillantes, ou cornes, qui grandissent de plus en plus à mesure qu'elles émergent de la mer ; parfois elles se dressent aussi hautes et fortes que des mâts de bateaux de taille moyenne. Il semble que ce soit les bras de la créature, et il paraît que s'ils s'emparaient du plus grand navire de guerre, ils l'entraîneraient jusqu'au fond de la mer". [Bernard Heuvelmans, Le Grand Serpent de mer]".

"Un serpent de mer d'une taille imposante fut signalé par de nombreuses personnes au cours du mois d'août 1817 dans le port de Gloucester (Massachusetts) et aux alentours. A la suite de vifs débats entre convaincus et sceptiques, la Société Linné de Nouvelle-Angleterre réunit des dépositions, sous serment de témoins oculaires. Voici celle, typique, de Matthew Gaffney, charpentier naval : "Le 14 août 1817, entre 4 et 5 heures de l'après-midi, je vis un étrange animal marin, ressemblant à un serpent, dans ledit port de Gloucester. Je me trouvais sur un bateau, à moins de 10 mètres de lui. Sa tête me parut bien aussi grosse qu'un baril de 18 litres, son corps, de la grosseur d'un tonneau et d'une longueur, pour ce que j'en vis, que j'évaluerais à 12 mètres au moins. Il avait le dessus de la tête de couleur foncée, mais le dessous apparaissait presque blanc, ainsi que la partie visible de son ventre...Je tirais sur lui quand il fut au plus près de moi." La bête, ajouta Gaffney, parut vouloir charger le bateau, puis coula comme une pierre et émergea 100 mètres plus loin. Elle se déplaçait à 30 kilomètres à l'heure environ. [Sélection du Reader's Digest, American Folklore and Legend]".

"Au capitaine M'Quhae et à la plupart des officiers et hommes d'équipage du navire britannique Daedalus s'offrit, en 1848, au cours d'une traversée de l'Indonésie à Plymouth, le spectacle d'un serpent de mer "de dimensions extraordinaires". Dans un rapport détaillé daté du 11 octobre, M'Quhae informa les lords de l'Amirauté que, le 6 août, à 17 heures, le Daedalus étant dans l'Atlantique sud, à 500 kilomètres de la côte ouest de l'Afrique, l'aspirant Sartoris vit "une chose très insolite qui s'approchait du navire par le travers". Sartoris en référa immédiatement à son capitaine et à deux officiers qui se promenaient sur le pont. Ceux-ci et d'autres observateurs incrédules virent alors une énorme tête reptilienne et ondulante, dont la tête et les épaules émergeaient constamment de la mer de plus de 1 mètre. Autant que les hommes purent en juger par comparaison avec leur grand-voile, la longueur visible de la bête dépassait 18 mètres. Son diamètre, derrière la tête, était d'environ 40 centimètres, et, le long de son épine dorsale, il semblait y avoir une espèce de crinière. La créature maintint sa course vers le sud-ouest à une vitesse de 20 à 25 kilomètres à l'heure, et passa très vite devant le Daedalus, mais, dit M'Quhae, "si près sous le vent du navire que, si ç'avait été quelqu'un de ma connaissance, j'aurais pu facilement le reconnaître à l'oeil nu." [Bernard Heuvelmans, Le Grand Serpent de mer]".

"Le lac Champlain, long de 150 kilomètres, qui relie le Vermont et l'Etat de New York au Canada, abrite un monstre qu'on a souvent vu, mais jamais capturé. Il fut décrit pour la première fois par six personnes se trouvant à bord d'un yacht, le 30 août 1878, qui virent une bête étrange, "avec deux gros replis derrière sa tête qui sortait de l'eau, et deux autres replis à une quinzaine de mètres, sur ce qui semblait être sa queue." Par la suite, ce monstre - ou l'un de ses descendants - fut connu sous le diminutif de "Champ". Au cours des années passées, on n'a cessé de le signaler ; la dernière fois, ce fut en 1981. [Roy P. Mackal, Searching for Hidden Animals]."

Publié dans Le Bestiaire

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